Le jour de la fin de l'été, le vent cache une nouvelle fraîcheur.
Les osmanthes de l'année dernière sont encore parfumés dans ma mémoire, tandis que le chant des cigales de cette année s'estompe en fond sonore. Les nuages sont lavés et ont blanchi, collés à un ciel plus haut, et lorsque le vent effleure mes épaules, il apporte le parfum du riz séché.
Les épis de riz sur les diguettes se penchent, les kakis entre les branches sont rouges comme des tomates, et même l'air est imprégné d'une douce lourdeur.
Une autre automne est arrivée comme prévu, apportant un vent frais et toute une saiso
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